Fatigue au travail : que faire ? solutions ? Pourquoi ?

Je suis fatigué(e) au travail : les différents types de fatigue

La fatigue psychique

Votre travail est lassant, vous ressentez un désintérêt pour ce dernier que vous jugez rébarbatif est synonyme d’ennui, il ne vous stimule pas. Cette fatigue professionnelle entraîne une forme d’apathie, d’indifférence qui se traduit par un manque de dynamisme, d’efficacité et des taches souvent alors exécutées machinalement.

La fatigue spirituelle

Souvent la fatigue spirituelle témoigne d’une inadéquation entre vos valeurs vis-à-vis de l’adn de la société. Vous avez alors l’impression de ne plus trouver votre place, de ne plus souscrire aux projets de celle ci, de ne pas adhérer à la politique de l’entreprise qui est aux antipodes de votre état d’esprit et de devoir endosser un rôle pour vous effacer et gommer votre personnalité.

La fatigue cognitive

Cette fatigue au travail se manifeste alors par une tendance à vous disperser, vous laisser distraire, des difficultés à réfléchir. La cause ? Un environnement bruyant, des coupures intempestives, des sollicitations. Vous rallongez alors votre temps de travail pour accomplir les tâches en retard.

Le stress premier facteur de fatigue

Le stress touche toutes les catégories socio professionnelles. Cette pression qui s’est intensifiée au cours des dernières décennies épuise en effet les ressources des salariés. C’est en tentant désespérément d’atteindre des buts trop ambitieux, de relever des défis trop audacieux ou en accumulant un maximum de tâches que le stress s’immisce alors progressivement. Si on ajoute à cela une haute sensibilité à l’anxiété, un besoin impérieux de contrôler son image ou bien des difficultés à déléguer, tous les ingrédients sont donc réunis pour déclencher un burn-out !

LA SOLUTION NUMERO 1 POUR RETROUVER SON ENERGIE PHYSIQUE ET MENTALE AU TRAVAIL

Le laboratoire Lavilab accompagne et conseille les travailleurs épuisés, stressés, victimes de burn out. Pour les aider à remonter la pente et à retrouver leur vitalité tout en combattant la fatigue mentale, nous avons développé une solution naturelle sur mesure. Il s’agit du complément Epuisement. Ce traitement redonne force et dynamisme, tout en améliorant votre humeur ainsi que la qualité de vos nuits. Plus en forme, vous retrouverez donc courage et dynamisme.

Pourquoi mon travail me fatigue ?

Les raisons qui expliquent cette perte d’énergie, cette sensation de fatigue, d’être totalement exténué dans l’exercice de ses fonctions, sur son lieu de travail (bureau, usine ….) sont nombreuses.

• La charge de travail pesante souvent du à des coupes budgétaires et autres politiques d’austérité visant à réduire les effectifs : travailler autant voir plus avec une masse salariale non remplacée qui fond comme neige au soleil.
• Les journées de travail trop longues qui fatiguent (pause méridienne trop longue qui fait parfois déborder la journée au delà des 18 heures) ou bien heures supplémentaires en pagaille.
• Les périodes prolongées qui requièrent concentration, travail soutenu sur le plan physique et intellectuel qui fatiguent le corps et l’esprit.
• Les pauses prises en coup de vent sans réelle coupure. Les interruptions trop brèves pendant lesquelles vous continuez à parler boulot.
• Les changements de missions, de taches, de poste qui nécessitent une adaptation, des efforts conséquents qui peuvent être épuisants.
• Un stress excessif au travail : pression du chiffre, relations détériorées, harcèlement, rivalité, mauvais mangement, organisation laissant à désirer, réunions intempestives, délais serrés.
• Un poste trop polyvalent vous contraignant à jongler entre une myriade de taches et à vous dédoubler pour sortir de votre périmètre d’action pourtant délimité par votre fiche de poste. Avoir l’impression d’être au four et au moulin peut en effet vous fatiguer au travail.
• Un travail vide de sens qui perd de son intérêt , vous ne comprenez pas votre utilité. Vous ne cernez alors pas votre contribution à la société et ce phénomène de bullshit job vous fatigue mentalement.

Le sentiment de fatigue est aussi intensifié par votre environnement parfois un peu hostile :

• Acuité visuelle restreinte en raison de l’éclairage ou d’un travail prolongé face à un écran d’ordinateur qui provoque une fatigue oculaire, des maux de tête
• Températures trop faibles ou trop intenses : la guerre du thermostat est parfois déclarée entre collègues surtout dans des espaces confinés ou des open spaces. Une température ambiante inconfortable précipite la fatigue au travail. La chaleur alanguit tandis que le froid nous pousse à nous contracter, à frissonner fatiguant ainsi notre organisme.
• Volume sonore élevé : brouhaha (conversations téléphoniques, bruit des claviers, marmonnement des uns et des autres en toile de fond qui à la fin de la journée fatigue).

L’open space sur le banc des accusés

Ces espaces de travail ont proliféré dans les entreprises et sont parfois érigés comme une norme. Si les open space peuvent séduire par leur convivialité et leur contribution à l’esprit collectif et la bonne cohésion des équipes. Ces bureaux, espaces de travail sont régulièrement vilipendés à cause du manque d’intimité et des décibels élevés qui peuvent engendrer de la fatigue, du stress, de l’irritabilité. Aujourd’hui la tendance est au recloisonnement. Les les bureaux ouverts ne sont plus un argument vendeur et les salariés aspirent à plus d’intimité et moins de fatigue informationnelle. En effet, participer à une visio demande plus d’efforts de concentration. Dans un environnement bruyant, où la promiscuité règne, la fatigue se fait alors plus vite ressentir car nous nous laissons facilement distraire.

Comment être moins fatigué au travail ?

La première étape consiste à identifier le facteur numéro 1 de votre épuisement : horaires, stress, pauses trop courtes, bruits,, mauvaise relation avec un collègue, taches trop répétitives, exigences trop élevées, charge de travail inadaptée en fonction de vos moyens. Identifiez le moment de la journée où vous vous sentez le plus fatigués au travail : en arrivant le matin, après la pause déjeuner, en fin d’après midi … Ainsi vous pourrez peut être d’emblée écarter des facteurs professionnels et faire émerger des facteurs propres à votre vie perso en dehors du lieu de travail : troubles du sommeil, charge mentale à la maison dont les effets perdurent au travail, heure de coucher trop tardive, trop de temps passé dans les transports en commun.

Solution fatigue au travail : suivre son rythme et découper sa journée de façon stratégique

Les baisses de régimes et les fameux coups de pompe font souvent leur apparition à heures fixes. Soyez à l’écoute de votre corps et familiarisez vous avec votre propre rythme. Si votre travail vous le permet, planifiez vos taches selon vos pics et regains d’énergie.

Le temps de travail oscille entre de 36 et 37 heures par semaine. Passé ce seuil, la productivité moyenne par heure aurait tendance à décroitre. Une journée de travail de 8 h apparait donc comme étant moins productive qu’une journée de 7 h, car cette dernière comporte plus de temps morts et que la détermination et l’efficacité du travailleur s’émoussent au fil de la journée. L’étude des chercheurs de London Offices nous apprend que c’est en milieu de matinée que les travailleurs sont les plus performants et donc les moins fatigués. Le pic de productivité atteint son point culminant aux alentours de 10h30.

Après 11h, la vapeur s’inverse car notre estomac commence à crier famine. Le début d’après-midi constitue une phase délicate sur le plan de la vitalité, de l’énergie. En effet, la phase de digestion atteignant son apogée sur les coups de 14h55 est peu propice à l’a réalisation à l’exécution d’un travail qui requiert investissement physique ou intellectuel. Le « coup de fatigue » en sortant de table semble ainsi frapper la globalité des salariés qui durant cette plage cèdent aux divertissements (surf sur Internet, réseaux sociaux sur mobile, etc.).

Toutefois, les chercheurs ont remarqué un rebond de productivité au cours de l’après-midi ! Pas de quoi s’enflammer car il s’explique par un sentiment de culpabilité qui tenaille les salariés. De ce fait, 16h16 serait un moment de sursaut de productivité. Selon l’étude, cette heure correspond à la période où les travailleurs prennent conscience que certaines tâches qu’ils devaient effectuer dans la journée sont inachevées et qu’ils mettent à point d’honneur partir à l’heure du bureau. Pour limiter la fatigue, essayer alors de réaliser les taches les plus fatigantes et énergivores pendant vos pics d’énergie et en prenant en compte ces plages horaires mise en lumière par cette étude.

Le bon déjeuner pour réduire la fatigue au travail

Si vous vous sentez fatigués au travail, renoncez aux encas certes réconfortants mais trop riches. Ils donnent l’illusion d’être énergisants, mais l’énergie fournie à votre organisme est éphémère, le contre coup, la redescente provoque souvent des somnolences tenaces. Pour ne pas perdre votre concentration et vous sentir rassasié sans subir la fatigue, craquez pour un déjeuner essentiellement composé de protéines, de céréales complètes, de légumes et de fruits réputés pour leur richesse en fibres. Soyez également vigilants à l’apport calorique : un repas roboratif sera compliqué à digérer et risque de vous fatiguer.

Idées de collations pour éviter les coups de fatigue

• Yaourt et fromages, petites biscottes aux graines
• Céleri et beurre de cacahuète ;
• Jardinière de légumes
• Morceaux de fruits frais ou noix accompagnées d’un yaourt nature.

Autorisez vous une petite sieste pour retrouver votre énergie au travail

Pour venir à bout de la fatigue au travail, osez pratiquer la sieste pendant votre pause ! N’hésitez pas à vous installer un peu à l’écart pour recharger les batteries. La durée de cette sieste ne doit pas excéder les 20 minutes, sous peine de vous réveiller avec une impression “de planer”. Il n’est pas toujours possible de faire la sieste sur son lieu de travail, n’hésitez pas à rejoindre cotre voiture ou bien à vous isoler dans une pièce pour piquer un petit somme. Sachez que cette pratique parfois vue d’un mauvais œil est légion dans les pays asiatiques réputés pour leur ardeur au travail, serait-ce le secret de leur productivité et de leur énergie débordante ? La sieste n’y est surement pas étrangère.

Déplacez vous, bougez pour limiter la fatigue professionnelle

Ne restez pas statiques. Lors des pauses essayez de prendre l’air, de sortir de votre espace de travail pour vous dégourdir les jambes, vous mouvoir. Bouger son corps permet en effet de doper sa vitalité et de rehausser son niveau d’énergie. La sédentarité est parfois une cause importante de fatigue, elle l’entretient. Pendant votre pause déjeuner, n’hésitez donc pas à sortir pour courir ou pratiquer la marche rapide un petit quart d’heure. Les mitochondries, le moteur énergétique des cellules, sont stimulées et vont à leur tour solliciter l’organisme de façon à ce qu’une sensation de bien-être s’installer. La pratique d’un sport augmente par ailleurs le nombre de récepteurs à l’adrénaline et à la dopamine, des neurotransmetteurs qui ont une action positive sur la déprime. La dopamine régulant notamment la motivation physique et le mouvement, l’adrénaline agissant comme un stimulant physique et mental.

Quelle prévention en entreprise contre la fatigue au travail ?

Etablir ses priorités pour combattre la fatigue au travail

Au travail, savez vous arbitrer pour prioriser les tâches les plus importantes ? La technique de classement A-B-C-D peut vous venir en aide. Cette méthode consiste à dresser une liste de tâches en prenant cet exemple :

Les tâches incontournables

A1. Gestion des mails

A2. Réponse aux clients

A3. Prospection

Les tâches importantes

B1. Garantir le SAV

B2. Sourcer des prestataires

Les tâches intéressantes

C1. Entretenir le dialogue avec les collègues

C2. Ajouter du contenu sur les réseaux sociaux

Les tâches dont on peut se débarrasser (que l’on peut déléguer)

D1. Relance par téléphone

D2. Newsletters

Apprendre à déléguer

Déléguer n’est pas une mince affaire, plus facile à dire qu’à faire, c’est un art. Déléguer constitue aussi un formidable outil de motivation pour les collaborateurs, de gestion de temps et de recentrage sur les priorités. Quel est donc le moment opportun pour déléguer ?

Posez-vous alors ces questions :

•             Donner cette mission à cette personne me permettra-t-il de me dégager du temps ?

•             Cette délégation me permettra t’elle de me concentrer sur mes priorités ?

•             Les compétences de la personne choisie sont-elles en mesure d’apporter une valeur ajoutée à cette mission ?

•             Est-ce que sous-traiter ce travail améliorera les connaissances du collègue ?

Serais je obliger de repasser derrière lui, pour relecture ? Pour synthétiser, si déléguer permet d’en tirer un bénéfice, ne vous posez plus la question et foncez. Ensuite, désignez le profil le plus pertinent, une personne fiable, de confiance.

Se fixer des objectifs réalisables

Tout manager qui se respecte est au clair avec la formule d’objectifs institutionalisé : la méthode SMART.

Spécifique : il doit être adapté avec la personne chargée d’effectuer la mission.(en phase avec sa rapidité d’exécution et ses compétences)

Mesurable : tout objectif doit être quantifié, analysé, de façon à évaluer le résultat des efforts mis en œuvre par le collaborateur.

Atteignable : ne pas avoir la folie des grandeurs, la barre ne doit pas être trop haute pour préserver la motivation et l’ambition.

Réaliste : ne pas fixer un objectif difficilement réalisable en fonction du délai imparti, des ressources et moyens de la personne et de sa charge de travail.

Temporel : déterminer une date butoir pour doser l’investissement.

Communiquer efficacement

La communication revêt une place de choix au sein de l’entreprise. Souvent à l’origine de rapports conflictuels et de mauvaise ambiance, elle peut ainsi rétablir des relations pacifiques et saines.

1. Démonter des marques d’attention pour conserver les bonnes relations.

2. Choisir le bon moment opportun pour évoquer un problème avec une personne.

3. Savoir écouter et montrer son empathie, son indulgence.

4. Pratiquer la négociation pour remédier à un problème.

5. Utiliser le pronom personnel « je » pour aborder une situation qui vous pose problème.

5/ Opter pour une organisation numérique